Le meilleur investissement que l’on puisse prétendre faire, c’est celui que l’on fait à l’endroit des enfants. L’investissement dans ce sens doit s’inscrire dans le processus de rendre un enfant libre et épanoui et lui donner toute la chance possible de réussir sa vie. La plupart des enfants se nourrissent d’un avenir grand et heureux. Il en est de même pour des parents. Pour l’atteinte de cet objectif, les enfants sont inscrits dans les écoles afin d’acquérir la connaissance. Au fil des années, la réalité est bien tangible. Celle-ci nous offre la possibilité de voir des enfants qui ont un dégoût prononcé pour l’école d’une part, et ceux qui peinent à concrétiser leurs rêves après des années d’étude d’autre part. On entrevoit ainsi un vide qui reste à combler dans la vie des enfants malgré les différents enseignements théoriques et pratiques à eux inculqués. Voilà pourquoi l’on pense que le développement personnel a sa place dans l’éducation des enfants à la base. En lisant cet article, vous comprendrez les raisons qui sous-tendent cette position.
Sommaire
L’enfance, une terre neuve à explorer
Un enfant est avant tout un être humain. L’enfance est définie selon l’âge, de 0 à 12 ans environ. En d’autres termes, c’est la période avant l’adolescence. Sur le plan social, l’enfant est un être dépendant. Sa personnalité en partie se construit entre l’âge de 4 ans et 10 ans. Cette période est décisive pour la vie d’un enfant, car c’est pendant celle-ci que les fondements de sa vie sont posés.
En effet, l’enfant est beaucoup plus flexible et maniable que tout autre être humain. Il accepte facilement et se laisse influencer par son entourage. À cette étape de la croissance humaine, les parents ont toute la chance d’inculquer à leur progéniture de la bonne éducation pouvant aboutir à leur épanouissement.
L’enfant peut être comparé à une terre « neuve », jamais exploitée, détenant toute sa fertilité et qui peut conséquemment vous fournir un rendement optimal. Il vous revient donc de maximiser votre chance en y semant de la bonne semence. La terre fertile ne fait pas la différence entre la mauvaise et la bonne semence, elle vous la rend fidèlement selon ce que vous auriez semé.
La connaissance de la nature infantile est garante de la bonne décision allant dans le sens de son épanouissement. Il est concevable que l’on ait une bonne connaissance de l’enfant et ne puisse quand même pas arriver à le cadrer d’une manière rationnelle.
La rationalité dans l’éducation de l’enfant explique mieux l’importance de l’insertion du développement personnel dans celle-ci.
Les fondements du développement personnel
Le but ultime du développement personnel est de créer et de renforcer la confiance en soi même. Mais quelle est l’importance d’une confiance sans fondement ? L’enfant ne se fait-il pas confiance ?
Commençons par la dernière interrogation. L’enfant, de façon naturelle, est habité par la confiance en soi. Il vous est certainement arrivé de vous inquiéter pour un enfant alors que celui-ci entreprend un acte dangereux. Peut-être que vous l’empêchez de monter sur le canapé de peur qu’il ne tombe. Mais voilà ! L’enfant n’a pas peur d’y monter, c’est au contraire vous qui avez peur dans ce cas. L’enfant se fait confiance tandis que vous ne lui en faites pas. Au-delà de tout, la confiance en soi sans fondement n’a aucune importance et ne saurait être utile. Découvrez à ce propos 10 trucs pour renforcer sa confiance en soi.
Pour revenir aux enfants, la nécessité de leur activer la flamme de la confiance en soi trouve donc son premier fondement dans le fait que pendant longtemps ils ont été limités par nos peurs et nos règles. Comment un enfant devrait-il se faire confiance si c’est le désidérata de son professeur ou celui de ses parents qui doit toujours prévaloir ? Pourquoi ne devrions-nous pas laisser les enfants essayer de suivre la voix de leur conviction ? Les réprimandes et la dictature faites aux enfants ont déjà créé d’énormes préjudices à ceux-ci. Voilà pourquoi notre société est saturée des adultes peureux et vides de confiance en soi.
La situation est d’autant plus tangible dans les salles de classe. Le maître suprême, c’est l’enseignant. Au point où la conviction de l’enfant se dissout dans la pédagogie éducative de l’enseignant. Il ne s’agit pas d’avilir la personnalité de l’enseignant ou encore moins celui des parents, non loin de là. Ici, il est question d’amener les acteurs des systèmes éducatifs à se pencher sur la possibilité de profiter de l’enfance.
Il serait mieux de donner la chance à l’enfant aussi afin de le suivre dans ses entreprises ou expériences. Cela faisant, l’équilibre sera établi entre la confiance de soi et la quiétude.
L’enfant, quand il est confiant, développe une forte propension à chercher de réponse à ses propres inquiétudes. C’est ce qui a fait des grands inventeurs ce qu’ils sont. À un moment donné de leur vie, ils ont eu le privilège de se poser de question et de chercher à répondre à celles-ci. L’enfant nait avec le goût du risque, mais nos inquiétudes transforment ce goût en peur.
Ainsi le développement illuminera la conscience de l’enfant, l’aguerrira à affronter les phobies de la vie et à le conduire à pas fermes vers le déploiement de son potentiel. Il n’y a rien de mal dans le fait d’apprendre à l’enfant à savoir compter, démontrer les mathématiques ou à cerner la littérature dans son étendue. Cependant, l’idéal serait que tout ceci repose sur ses convictions et l’oriente vers sa personnalité.
Agir dans le sens du désir de l’enfant
En considérant la situation actuelle, surtout au niveau des jeunes, il parait évident que l’enseignement classique que l’enfant acquiert à l’école participe faiblement à son épanouissement.
En effet, si les enseignements classiques étaient garant de l’épanouissement de l’enfant, il serait difficile de dénombrer des jeunes qui peinent aujourd’hui à s’épanouir malgré leurs graduations. Ainsi, on se rend compte que la formation de tout genre et la culture ne sont que secondaires dans la motivation de l’enfant.
Par contre, ce qui s’avère primordial dans la motivation, c’est le désir du pouvoir, de la compétence, l’aspiration à la liberté et à l’épanouissement. Partant du fait que l’enfant est un être humain, on sait alors qu’il possède aussi ses cinq sens, lesquels sens sont générateurs de nos désirs. Ainsi, l’enfant se nourrit des ambitions et des désirs également. Il n’entreprend quoi que ce soit si cela ne semble pas combler ses attentes et ne rime pas avec ses désirs.
Dans ce cas, l’école a l’obligation d’identifier le besoin et le désir de chaque enfant afin de l’assouvir au mieux. Cependant, cela ne rejette pas l’idée de transmettre les savoirs basiques à l’enfant. Le plus important est de l’impliquer dans le processus de son éducation.
Le désir est l’essence de l’homme.
Découvrez un article qui discute de cette affirmation de Spinoza si vous le souhaitez.
En d’autres termes, c’est le désir qui fait que l’homme est ce qu’il est. D’ailleurs, c’est ce qui différencie l’homme des animaux. Cette vérité est soit non comprise ou soit négligée des grands acteurs de l’éducation. C’est certainement pour cela que tout semble ne pas aller comme ils le voudraient.
Peu sont ces enseignants et même ces parents ou tuteurs qui se préoccupent effectivement du désir des enfants. Au contraire, ils se plaisent à mépriser ces désirs.
Si vous êtes parents ou enseignants, vous auriez certainement remarqué que les enfants se sentent honorés lorsqu’ils sont impliqués dans la prise de décision qui engage leur avenir. Faites l’expérience si vous ne l’avez pas encore fait.
L’apprenant se sent mieux lorsque l’enseignement qui lui est donné est orienté vers son désir. C’est-à-dire quand il arrive à établir un lien entre l’enseignement à lui donner et l’utilité de celui dans la réalisation de ses rêves. Lorsque le professeur lui démontre l’intérêt de ce qu’il enseigne dans l’accomplissement de la vie, l’enfant est tout simplement acquis à la cause sans aucun effort. L’amour et la joie pour ce que l’on fait sont indispensables pour avoir du succès dans un domaine quelconque de la vie. Ce genre de succès nécessite une tout autre pédagogie à enseigner que celle à laquelle nous sommes habitués.
En tant que parents et écoles de l’enfant, vous devriez commencer par insérer certaines notions dans vos curricula :
- Le rêve/ambition ;
- La curiosité ;
- L’échec ;
- La méditation ;
- Les principes de la vie.
Ces notions seront abordées plus en détail dans les paragraphes à suivre.
Les dimensions du développement personnel pour les enfants
Il ne serait pas séant de soutenir d’idée de l’insertion du développement personnel dans l’éducation des enfants sans être le plus concret possible. Si le but unique de l’école était de transmettre les connaissances aux enfants, ça ne poserait aucun problème qu’on se taise sur la nécessité de parler du développement de soi à l’école. Mais après avoir transmis des connaissances classiques et fondamentales aux enfants, l’école et la famille devraient également penser à rendre ceux-ci autonomes, capables de vivre heureux, épanouis et de leur permettre de vivre leurs aspirations. Pour cela, en tant que famille ou école de l’enfant, vous devriez commencer par interférer certains enseignements donc vos curricula.
Enseignez-leur la place des rêves dans l’accomplissement de soi
La passivité est faite pour les gens qui ne rêvent pas dans la vie.
Il ne s’agit pas ici des rêves que l’on fait pendant le sommeil, mais celui de la réalité. Enseigner à l’enfant à rêver peut changer complètement sa manière de voir les choses et augmentera son degré d’implication dans telle ou telle activité. Jusqu’à preuve du contraire, c’est un crime de reprocher aux enfants de rêver.
Il n’y a d’ailleurs pas de plus grands hommes qui n’aient pas pris par l’étape des rêves. Aucun rêve n’est chimérique, qu’importent sa grandeur et les ressources que sa concrétisation exige. En principe, s’il existe une imposition légitime à faire à l’enfant, c’est celle qui l’oblige à partager ses rêves avec ses parents d’abord et ensuite avec son enseignant. Enseignons-leur l’histoire des grands hommes tels que : Albert Einstein, Isaac Newton, Walt Disney, David Thoraud.
Enseignez-leur la soif de comprendre
La compréhension est nécessaire quand on désire aller loin dans la vie. Mais on ne comprend rien sans se poser de question. Il serait bénéfique pour les enfants s’ils ont le goût à se poser de question. C’est-à-dire de chercher à comprendre le pourquoi des choses de la vie.
C’est pour dire de ne pas se consoler de l’apparence manifeste des choses, mais de chercher à comprendre le fonctionnement, le processus et le mobile. Cela les aidera à se développer pleinement, surtout dans leur domaine de prédilection.
Amenez-les à comprendre l’échec
L’échec n’est pas souvent apprécié par la victime. Pourtant, il fait partie de la vie et par conséquent conserve son importance. Il est important de faire comprendre aux enfants que l’échec nous offre une seconde chance de mieux faire. Dès que l’enfant comprend cela, il prend des résolutions fermes pour apprendre de ses échecs. Il ne sert à rien de continuer par ridiculiser et stigmatiser l’échec. Les parents sont appelés à le comprendre afin de l’inculquer aux enfants.
Découvrez d’ailleurs pourquoi l’échec devrait être considéré comme un diplôme !
Apprendre aux enfants à réfléchir
La grandeur d’un homme est fondée à priori sur la grandeur de ses réflexions. La réflexion ou encore la méditation est un chemin vers l’éclosion et la maximisation de ses potentialités. Ailleurs, il est dit que celui qui réfléchit trouve le bonheur. L’enfant qui s’affectionne à la méditation développera la concentration. Et il a besoin de celle-ci pour rendre le meilleur de lui-même.
Apprendre aux enfants les principes élémentaires de la vie
La vie en société exige des principes. Le savoir-vivre doit être de mise dans notre société actuelle. Les bonnes mœurs devront être enseignées aux enfants, car leur développement personnel en dépend. Nous ne saurions développer notre personnalité si nous avons de difficultés à vivre avec nos semblables, si les règles élémentaires sont bafouées et méprisées.
À titre d’exemple, il faut mettre accent sur le respect de l’autorité, le respect de la chose publique (le civisme), comment parler en société, bref comment se comporter.
La liste est longue. Les carnets de mademoiselle abordent la question dans sa globalité, surtout à l’endroit des parents et des enseignants.
Urgence de revoir le système éducatif
L’atterrissage de cet article devrait être connu même à la lecture de son titre. En effet, il s’agit de faire modifier la manière dont l’éducation des enfants est gérée jusqu’à présent. Modifier l’éducation des enfants ne veut pas dire balayer du revêt de la main tout ce qui était fait à propos. D’ailleurs, il faut reconnaitre que les acteurs de l’éducation (nous parlons des parents et des enseignants) consentent d’effort à propos. Seulement, nous nous rendons à l’évidence que la plupart des enfants restent sur leur soif, quoique celle-ci soit illisible sur eux.
Les enfants soupirent au quotidien à leur implication dans le processus de leur éducation. Cela ne peut être comblé tant qu’ils ne sont pas estimés. Le curricula de l’enseignement des enfants devra être revu et rédigé.
Ils sont nombreux, ces élèves qui ont déjà perdu leurs potentialités, leur intérêt pour le savoir, leur désir d’aller de l’avant tout au long de leur scolarité.
La plupart des parents et professeurs se rendent à l’évidence de leur échec. Mais cela ne saurait être fatal. La famille et l’école peuvent encore se nourrir de l’espoir d’apporter du vrai changement. La seule chose dont ces deux acteurs ont besoin est la volonté, la volonté de renverser la tendance.
Tout bien considéré, la philosophie de l’éducation des enfants utilisée jusque-là mérite un arrangement. La question idéale qu’il faut se poser est celle de la société dont nous voulons. Si c’est celle que nous avons aujourd’hui, alors continuons sur le même chemin. Mais si c’est une autre, meilleure que la présente, alors engageons-nous à la recherche des moyens convenables. Mais en attendant, il faut introduire des séances de développement personnel et de philosophie dans les classes et dans les familles. C’est une excellente idée qui vaut la peine d’être essayée afin d’aider les enfants à réaliser leurs buts.